Entreprises : assurez votre avenir après un sinistre
Même après une forte inondation, vous n’êtes pas obligé de couler. L’assurance perte d’exploitation vous donne les moyens de rebondir après un sinistre important. Avec vos charges opérationnelles couvertes, vous pourrez poursuivre votre activité et satisfaire vos clients à La Réunion et ailleurs.
Le principe d’une assurance perte d’exploitation
Comme toute assurance, l’assurance perte d’exploitation vous aide à réparer les conséquences d’un sinistre. Ainsi, en cas d’incendie de vos bureaux ou d’inondation de votre usine, la baisse de votre activité, voire son arrêt total, ne va pas vous obliger à mettre la clé sous la porte.
Même si vous ne générez plus aucune ressource, ou si vous devez faire face à des dépenses importantes pour réparer les dégâts, l’assurance sera à vos côtés pour vous soutenir et vous permettre de dépasser cette situation complexe.
La principale garantie qu’apporte une assurance perte d’exploitation est à cet égard la couverture de vos charges opérationnelles : salaires, loyers des locaux, impôts… L’assuré perçoit une indemnité qui lui permet de reprendre rapidement son activité et de rester présent sur le marché.
En fonction des options du contrat, l’assurance peut également prendre en charge certains frais de remise en état ou des dépenses extérieures.
L’assurance perte d’exploitation permet à l’entreprise d’éviter de mécontenter sa clientèle par des ruptures ou des retards de livraison de prestations ou de marchandises. Elle lui évite aussi de générer des dettes pour financer les réparations après sinistre.
Les garanties de base d’une assurance perte d’exploitation
La base d’un contrat d’assurance perte d’exploitation est de protéger l’entreprise contre toute perte de marge brute, suite à un sinistre. Ainsi, l’entreprise dont l’exploitation est réduite ou à l’arrêt reçoit une indemnité, le temps que son activité retrouve son rythme d’avant sinistre.
La garantie de base apporte donc la couverture de ses charges fixes, ainsi que le remboursement de certains frais supplémentaires. L’objet est de limiter les conséquences du sinistre sur la baisse d’activité.
Cela intègre donc la location de matériel ou de locaux pour continuer l’activité. Cela concerne aussi la sous-traitance pour éviter de perdre de la clientèle, ou des frais de livraison ou de communication conjoncturels.
En fonction du secteur d’activité et de la taille de l’entreprise, chaque dirigeant doit prévoir les conséquences potentielles d’un sinistre. En fonction du niveau de risque, il pourra discuter avec l’assureur et choisir le type de garantie dont il a besoin.
Dans cet objectif, l’aide d’un courtier en assurance, comme le Groupe Gesco Assurances, peut permettre de mieux analyser la situation d’une entreprise. Son expertise garantit un audit fiable et utile avant toute signature d’un contrat.
Les extensions de garanties possibles
En fonction des besoins, il peut être nécessaire, en complément de la couverture de base, d’assurer certains frais non compris. On parle ici de dépenses exceptionnelles pour éviter une perte définitive de clientèle. Cela peut être aussi des pénalités de retard à payer en cas de livraison hors délai prévu dans un marché.
Il existe également des extensions de garantie pour couvrir les conséquences sur l’entreprise de sinistres extérieurs. On parle ici d’un fournisseur déficient de matières premières ou d’emballages, ou encore d’un sous-traitant ne pouvant fournir le travail prévu, tout cela suite à un sinistre chez eux.
De même, une entreprise peut souscrire une extension de garantie pour couvrir les conséquences d’une interdiction ou d’une impossibilité d’accéder à ses locaux, suite à un sinistre aux environs.
Les événements couverts
Pour que l’assurance pertes d’exploitation joue, il faut que l’entreprise soit déjà assurée pour le dommage matériel à l’origine de l’interruption d’activité. Autrement dit, elle doit déjà avoir une garantie dégâts des eaux ou incendie, et ce pour un montant suffisant.
Dans ce cas, l’entreprise est couverte pour des dommages matériels directs consécutifs aux événements suivants :
· explosion, incendie, chute de la foudre ;
· dégâts des eaux ;
· tempêtes ou grêle ;
· dommage à des appareils électriques ;
· bris de machine ;
· catastrophes naturelles ;
· télescopage avec un véhicule terrestre à moteur ;
· mouvements populaires, émeutes, vandalisme ;
· attentats, terrorisme…
Période couverte et montant de l’indemnisation
La période servant de base au calcul de l’indemnité dépend du temps nécessaire pour revenir à une activité normale. D’une durée variant entre un et trois ans, on parle du temps pour redémarrer les activités. Mais cela inclut aussi le délai indispensable pour retrouver un équilibre financier et commercial.
Cette estimation est complexe, car elle doit inclure les délais de livraison du matériel détruit ou de nouvelles matières premières. Cela doit également intégrer la durée de la reconstruction des locaux et de la fabrication d’un nouveau stock stratégique. Sans parler des conséquences d’une activité saisonnière…
Pour calculer le montant de l’indemnisation, l’assurance perte d’exploitation prend comme base la marge brute du dernier exercice connu. On y applique un ajustement pour tenir compte des prévisions de croissance de l’entreprise et de la conjoncture économique.
Pour en savoir plus, reportez-vous à l’article de France Assureurs : « L’assurance des pertes d’exploitation de l’entreprise ».
Vu l’importance de ces évaluations pour la survie de l’entreprise, le recours à un courtier en assurances, comme le Groupe Gesco Assurances, est plus que conseillé. Son expertise et son expérience vous aideront à fixer au mieux pour vous les termes de votre assurance perte d’exploitation.