L’assurance vie confirme une fois de plus qu’elle est le placement préféré des Français. La collecte d’octobre a battu un record de 15 milliards de versements. Il faut dire qu’avec sa simplicité et sa fiscalité avantageuse, l’Assurance vie a de quoi séduire.
Les Français aiment épargner
Autrefois on épargnait des semences. Nos grands-mères ouvraient un Livret A pour y déposer chaque année nos étrennes. Aujourd’hui, la tradition perdure : 70 % des Français déclarent épargner chaque année.
82 % possèdent un Livret A et 41 % des ménages ont signé un contrat d’Assurance vie. Leur motivation ? La peur de l’avenir. Nos compatriotes, souvent perçus comme des râleurs, sont aussi de grands inquiets. Et beaucoup épargnent pour leurs vieux jours.
C’est sans doute ce qui explique le succès des placements sur le long terme comme l‘assurance vie.
En octobre la collecte nette sur ce produit est ainsi montée à 2,9 milliards d’euros. C’est sa dixième collecte nette positive consécutive !
Et cet attrait pour l’épargne est un atout majeur pour la France. Il faut en effet savoir que l’Assurance vie et le Plan Épargne Retraite (PER) jouent un rôle important dans le financement des entreprises et de l’État. À eux deux, ils représentent plus de 2 000 milliards d’euros d’en-cours.
De son côté, le Livret A et ses plus de 400 milliards d’en-cours permettent aux collectivités locales d’investir et contribuent à la construction de logements sociaux. Rappelons aussi que sa création, il y a 200 ans, visait à inciter les Français à mettre de l’argent de côté et à tenir leurs comptes.
Lire aussi « L’assurance vie : le produit d’épargne préféré des Français ».
L’Assurance vie : une épargne sûre et disponible à tout moment
Outil d’épargne à long terme, l’Assurance vie permet d’accumuler un capital pendant de nombreuses années. Et ce capital rapporte des intérêts comme tout placement.
Il est possible de faire des versements à tout moment, et de retirer son argent quand on veut. C’est cette souplesse qui a valu à l’Assurance vie le surnom de « couteau suisse » des placements.
Les épargnants privilégiant la sécurité peuvent investir dans des fonds en euros. Le capital est alors garanti tout en bénéficiant de rendements compétitifs sur le long terme, même en période de turbulences économiques.
Pour ceux qui aiment le risque, ils peuvent choisir d’investir dans des unités de compte. En fonction du marché, les rendements peuvent être supérieurs ou inférieurs.
Cela impacte directement le capital restant. Il augmente ou baisse suivant les résultats des placements choisis sur différents marchés, comme celui de l’immobilier. Les cotisations brutes en unités de compte représentent environ 40 % du total de la collecte.
Concernant les retraits, la flexibilité est la règle. Les épargnants peuvent accéder à leur argent selon leurs besoins, qu’ils soient imprévus ou programmés pour le financement d’un projet personnel.
En dehors des retraits partiels, les souscripteurs peuvent choisir entre recevoir un capital à la clôture de l’Assurance vie, ou convertir leur épargne en rente viagère. Ils peuvent aussi transmettre le capital à des bénéficiaires désignés.
La fiscalité appliquée sur les retraits
La fiscalité sur les retraits, partiels ou totaux, de son compte Assurance vie varie suivant la durée de vie du contrat et les montants investis. Pour les contributions versées après le 27 septembre 2017 :
· Si le contrat a moins de 8 ans, s’applique un Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30 % sur les gains. Ce PFU se décompose en 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.
· Si le contrat est détenu depuis plus de 8 ans, la fiscalité, plus avantageuse, dépend du montant des versements. Pour des montants investis inférieurs à 150 000 euros, les retraits sont soumis à un taux réduit de 7,5 %, plus les prélèvements sociaux à 17,2 %, toujours sur les gains. Au-delà de ce seuil, s’applique le taux de 30 %.
Pour plus de détails, lire « Quelle est la fiscalité de l’assurance-vie ? ».
En cas de décès, l’Assurance vie devient un puissant outil de transmission. Ainsi les bénéficiaires désignés dans le contrat reçoivent le montant des versements, qui est alors exclu de la succession.
De plus, les versements effectués avant que le titulaire n’atteigne l’âge de 70 ans bénéficient d’un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire. Pour le conjoint survivant ou le partenaire de PACS, il est totalement exonéré des 20 % de prélèvement pour droits de succession.
L’abattement appliqué sur les retraits après 8 ans
Enfin, soulignons qu’après huit ans de détention, un abattement s'applique chaque année sur les gains en cas de retrait : 4 600 euros pour une personne seule et 9200 euros pour un couple.
Et si vous planifiez un retrait important à la fin de l’année pour financer un projet personnel, cet abattement peut être doublement intéressant. Ainsi, en divisant votre retrait en deux, l’un avant le 31 décembre, l’autre début 2025, l’abattement annuel s’appliquera sur les deux rachats, réduisant, voire annulant toute imposition.
En effectuant un retrait annuel dans la limite de l’abattement, vous pouvez réinvestir le montant retiré dans votre assurance vie. Cela augmentera la valeur de votre épargne et réduira votre imposition à venir.
Le Groupe Gesco Assurances, courtier en assurances indépendant, est à votre disposition pour élaborer et faire évoluer votre contrat d’Assurance vie au mieux de vos intérêts et de vos besoins.